(Originalement publié le 30 juillet 2012 sur la page Facebook de kinephanos.ca)
Au rythme d’une trame sonore funk qui rappelle, trop, les films de Tarantino, Hard Romanticker mélange avec une certaine aisance les moments comiques et les scènes ultraviolentes. On se tape sur la gueule sans retenue. Déjanté, fou, le scénario donne des indices, puis les effaces afin de repartir dans une autre direction. Ce qui est un peu décontenançant, mais nous tient en haleine, toujours curieux de la tournure des événements à venir. Soyez averti, la femme n’est que de la chair à canon dans ce film. Elle y passe un mauvais quart d’heure, tantôt défigurée, tantôt violée, les longs plans n’aidant pas à atténuer les malaises. Le film dépeint toutefois avec un certain réalisme l’univers des gangs criminels et les conflits que cela peut engendrer. C’est n’est pas un incontournable, à moins que vous soyez un amateur endurci de cinéma japonais.