Coups de cœur, mentions et coups de gueule / Volet asiatique (47 films visionnés)
Comparé à l’année dernière, le volet asiatique de l’édition 2012 Fantasia nous a réservé de bien belles surprises. Il y avait beaucoup plus d’animes également, et moins de films d’arts martiaux. Côté drame on a été bien servi, surtout provenant de la Corée. L’événement prend de l’expérience, et ça se voit. Même si les projections sont parfois, pas trop souvent, troublées par des problèmes techniques, dans l’ensemble l’expérience n’en est pas outre mesure altérée. Toutefois, les films HD bénéficieraient d’un projecteur de meilleure qualité – ou bien ce sont les compressions des DCP envoyées par les distributeurs qui sont mal exécutées, car les dégradés de noirs des fondus passent très mal à l’écran. Peu importe, le public est toujours au rendez-vous, même si les « miaous! » et « wouf wouf! » du théâtre Hall peuvent lasser par moment, il faut croire que c’est une tradition qui ne semble pas prête de s’essouffler, et après tout, ça fait partie de l’expérience de Fantasia qui le distingue. Quand Bordwell lui-même finit son discours de remerciement avec un « miaou », ça dit tout! Pour conclure cette couverture, voici le palmarès de mes coups de cœur avec un TOP 20, ainsi que mes coups de gueule. J’aimerais également en profiter pour remercier chaleureusement le Festival Fantasia d’avoir permis à kinephanos.ca de couvrir l’événement. En espérant pouvoir être de retour l’année prochaine avec, peut-être, un espace blog sur le site officiel de la revue Kinephanos et une couverture élargie vers les autres volets du festival (américain, européen et courts métrages).
TOP 20
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1- SILENCED (Hwang Dong-hyuk, Corée du Sud)
Coup de cœur TOUTES CATÉGORIES
2- 11/25 THE DAY MISHIMA CHOSE HIS OWN FATE (Kôji Wakamatsu, Japon)
Coup de cœur CINÉPHILE et POLITIQUE
3- SUNNY (Kang Hyeong-cheol, Corée du Sud)
Coup de cœur nostalgique
4- ASURA (Keiichi Sato, Japon)
Coup de cœur anime
5- SPACE BATTLESHIP YAMATO (Takashi Yamazaki, Japon)
Coup de cœur geek
6- NAKEDNESS WHICH WANTS TO DIE TOO MUCH (Hidenobu Abera, Japon)
Coup de cœur SURPRISE
7- KING OF PIGS (Yeun Sang-ho, Corée du Sud)
Une œuvre d’animation unique et troublante. Le scénario et les dialogues sont d’une qualité
remarquable
8- POONGSAN (Juhn Jai-hong, Corée du Sud)
Drame d’espionnage politique qui prend une tournure satirique vers la fin.
9- LETTER TO MOMO (Hiroyuki Okiura, Japon)
Touchant, le folklore rencontre la modernité au service d’un récit émouvant
10- DOOMSDAY BOOK (Kim Jee-woon, Yim Pil-sung, Corée du Sud)
Rafraîchissant. Fait réfléchir en divertissant
11- CHILDREN WHO CHASE LOST VOICES FROM DEEP BELOW (Makoto Shinkai, Japon)
Rappelle Princesse Mononoke. L’animation est superbe
12- ROBO-G (Shinobu Yaguchi, Japon)
Une comédie de situation bien japonaise
13- REIGN OF THE ASSASSINS (Su Chao-Pin, John Woo, Hong-Kong)
Un wuxia efficace et enlevant
14- FOR LOVE’S SAKE (Takeshi Miike, Japon)
Une comédie musicale, à la sauce Miike! Où romance rime avec brutalité
15- A BOY AND HIS SAMURAI (Yoshihiro Nakamura, Japon)
Attendrissant, une comédie fantaisiste qui fait sourire du début à la fin. Un bon feel-good movie
16- MITSUKO DELIVERS (Yuya Ishii, Japon)
Une fable rurale qui a du mordant. Le personnage central de Mitsuko est attachant
17- LOVE STRIKES! (Hitoshi One, Japon)
Belle représentation du Japon contemporain et des relations interpersonnelles à l’ère d’Internet
18- MONSTERS CLUB (Toshiaki Toyoda, Japon)
Mise en image superbe. Introspection du personnage central efficace
19- ISN’T ANYONE ALIVE? (Gakuryu Ishii, Japon)
Film choral satirique sur la mort. L’humour noir est un délice
20- THE KICK (Prachya Pinkaew, Thailande et Corée du Sud)
Sympathique, drôle et énergique
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MENTIONS
BLOOD LETTER (Victor Vu, Vietnam)
Un premier wuxia vietnamien étonnamment réussi et divertissant
DRAGON (Peter Chan, Hong-Kong),
Il se serait retrouvé dans mon top 20, si ce n’était pas des effets de style à la Guy Ritchie
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Coups de gueule
SCHOOLGIRL APOCALYPSE (John Cairns)
Mauvaise intégration de l’animation, brise le rythme
BLOOD-C: THE LAST DARK (Naoyoshi Shiotani)
Personnages clichés, histoire convenue
SMUGGLER (Katsuhito Ishii)
Scènes de torture trop longues, personnage principal inintéressant
HENGE (Hajime Ohata)
Fait revivre le kaiju, mais le scénario est décousu
PAINTED SKIN: RESURRECTION (Ching Siu-tung, Chine)
Les scènes de romance s’étirent en longueur
THE SORCERER AND THE WHITE SNAKE (Ching Siu-tung, Hong-Kong)
Effets visuels ratés, des souris qui parlent…