Je n’ai jamais participé à l’organisation d’un si gros événement, mais j’en suis rapidement venu à la conclusion qu’un des objectifs premiers d’un festival comme Otakuthon, c’est de bien canaliser – physiquement – l’énergie des fans.
Des centaines de mètres de cordons jaunes zigzaguent dans la salle d’enregistrement où 10 000 fans devront s’identifier au courant de la fin de semaine afin d’obtenir leur badge d’accès. Des points de contrôle à l’entrée de la salle marchande et du grand escalier roulant endiguent les fans prêts à assister à des spectacles, à apprendre dans des panels informatifs ou à dépenser chez des artistes et des marchands réunis sur place.
Une fois les points de contrôles passés, les fans peuvent alors avoir accès à d’autres fans qui ont eux mêmes canalisé leur énergie de façon créatrice : dans la création de costumes (cosplay), dans l’apprentissage de talents particuliers, ou, en ce qui touche de plus près la misson de ce blogue, l’étude académique des objets aimés par les fans. À ce sujet, le panel donné par messieurs Martin Picard et Marc Steinberg à propos de la recherche universitaire sur les animés et les jeux vidéo japonais est l’activité de samedi qui a le plus retenu mon attention. J’y revendrai lors d’un billet plus long!
