Fantasia 2018 – Palmarès des meilleurs films japonais

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le festival s’achève aujourd’hui, et nous avons pensé vous offrir non pas des critiques, mais un palmarès des films japonais qui ont attiré notre attention cette année et pourquoi en bref (lire aussi les critiques de Félix Brassard sur une sélection de films non asiatiques).

LOUDER! I CAN’T HEAR WHAT YOU’RE SINGING, WHIMP!, de Satoshi Miki
Pour son excentricité, son énergie débordante et des personnages qui ont du coeur! On fait fi des conventions avec une narration et un style éclectique, mais sans jamais perdre notre intérêt.

ONE CUT OF THE DEAD, de Shinichiro Ueda
Une comédie d’horreur qui vous fera voir la production d’un film de zombie d’un autre oeil! Original, drôle, un deuxième visionnement s’imposera. Une leçon de cinéma « low budget ».

THE TRAVELLING CAT CHRONICLES, de Kôichirô Miki
Le film débute comme une comédie sympathique, mais promet de vous arracher des larmes avant la fin, malgré vous!

ARAGNE: SIGN OF VERMILLION, de Saku Sakamoto
Un film d’animation à la facture expérimentale, inachevé, mais qui rappelle l’essai tout aussi expérimental de Mamoru Oshii ANGEL’S EGG (1984) par son atmosphère surréaliste.

MAQUIA: WHEN THE PROMISED FLOWER BLOOMS, de Mari Okada
Bien que les animations soit convenues, le film qui s’annonce comme une virée fantaisiste, se transforme en étude de personnages autour du thème de la maternité. Bien mené!

BLEACH, de Shinsuke Sato
La meilleure adaptation de manga/anime du festival cette année. Fidèle à l’oeuvre originale, on reconnaît les personnages, les scènes d’action rappellent la virtuosité graphique du manga. Assurément pour les fans, qui ne seront pas déçus.

TREMBLE ALL YOU WANT, de Akiko Ohku
Une comédie douce et naïve, qui explore la solitude vécue dans les grandes villes et en entreprise dans le Japon contemporain, et comment on lutte, chacun à notre manière, pour la briser.

INUYASHIKI, de Shinsuke Sato
Une surprenante adaptation du manga éponyme. Mêlant habilement action et commentaire social, abordant l’âgisme et les dérives des réseaux sociaux.

MENTIONS:
KASANE: BEAUTY AND FATE, de Yuichi Sato
RIVER’S EDGE, de Isao Yukisada
Pour les portraits, souvent crus, de ses personnages torturés par la pression sociale.

DÉCEPTION:
LAPLACE’S WITCH, de Takeshi Miike
Miike nous a habitué à des chefs d’oeuvres, des films de commande plus ou moins bien menés, et des navets. Ce dernier se trouve dans la dernière catégorie…

Nous n’avons pas vu les films japonais suivants: Ajin: Demi-Human, Hanagatami, Laughing Under the Clouds, Punk Samurai Slash Down, Violence Voyager, Tokyo Vampire Hotel, Penguins Highway, Tornado Girls et Widerness Part 1-2.

À l’année prochaine!!!